Senteurs orientales à Marrakech

Chez Monde Authentique, nous aimons nos destinations, nous y retournons aussi souvent que possible pour notre plus grand plaisir et pour continuer à dénicher des petites adresses pleines de charme pour nos clients.
Chez Monde Authentique, nous aimons aussi la découverte d’autres lieux, et c’est ainsi que quelques jours de congés au mois de Mai me conduisent au Maroc. Armée des conseils de Johann, qui a écrit juste avant de rejoindre l’agence un guide touristique sur le Maroc, je m’envole, destination Marrakech : trois heures de vol seulement, une petite heure de décalage horaire avec la France, le Maroc offre l’assurance d’un dépaysement total.

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Je suis immédiatement plongée dans une atmosphère où le monde occidental me paraît bien loin. L’agitation, les odeurs, le dédale de ruelles étroites aux murs roses, je suis dans la Médina, et je me perds. Je déambule dans le labyrinthe des souks où tisserands, maroquiniers, marchands de tapis, bijoutiers, potiers, marchands de légumes et poissonniers se côtoient et se volent la vedette. Ici, tout se négocie : on s’arrête, on discute… et puis, on achète ! pas toujours au meilleur prix, mais on repart toujours avec le sentiment d’avoir fait une bonne affaire.

Toutes les ruelles du souk mènent à la place Djemaa-el-Fna et la Koutoubia (symbole de Marrakech). La place grouille de vendeurs d’oranges, charmeurs de serpents, mobylettes, ânes attelés à d’improbables carrioles, et lorsque le chant du Muezzin s’élève à la tombée de la nuit, il se passe quelque chose de vraiment magique (Il est vrai aussi, qu’à raison de cinq fois par jour, quand cet appel à la prière se fait entendre à 4h30 du mat’… C’est nettement moins magique…)

De la place, je pars à la découverte de lieux qui ont fait et font l’histoire de Marrakech : le palais de la Bahia, l’école coranique, la Menara, les jardins de Majorelle (ultime demeure d’Yves Saint-Laurent, où le bleu électrique et le jaune citron se marient à merveille dans un paysage de cactées et de bougainvillées fuschias), le palais royal… Je regagne la Médina en calèche, il fait chaud et j’échappe ainsi à la moiteur d’un taxi ou d’un bus local.

La Médina regorge d’adresses de charme qui vont des terrasses de cafés offrant une vue imprenable sur la ville et l’Atlas enneigé, aux riads cachés derrière de magnifiques portes en bois. Je bois un thé à la menthe au café des Epices avant de regagner mon cocon. Loger dans un riad à Marrakech est pour moi un plaisir incontournable.

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Venant des ruelles agitées, rien ne laisse présager de la quiétude des lieux : Quelques chambres spacieuses à la décoration berbère (tout semble sorti d’un magazine de déco : du mobilier en bois, aux tissus colorés en passant par les objets en tadelakt).
Un grand patio à ciel ouvert où tables basses, fontaines, et orangers nous invitent au délassement total. Une terrasse sur le toit dotée d’une petite piscine et de chaises longues offre une vue sur l’Atlas et sur les minarets. Tout est simplement esthétique.
Et lorsqu’à l’heure du dîner, les odeurs de tajines montent de la cuisine, que la chaleur laisse place à un air plus doux, que les muezzins appellent à la prière, je me laisse envahir par une douce torpeur. Hors du temps.