Paris-Zanzibar : j’ai volé sur la meilleure compagnie aérienne européenne

Je n’étais arrivée que depuis deux mois chez Monde Authentique quand j’ai eu la chance de tester une expérience que je n’avais pas eu l’occasion de vivre jusqu’alors : j’ai voyagé en classe affaires. En 18 ans de vie professionnelle, je n’avais encore jamais eu ce privilège.

Et tant qu’à tester les services d’une compagnie aérienne, j’ai eu la chance de ne pas expérimenter la pire… En effet, j’ai voyagé avec la meilleure compagnie européenne.
Lutfhansa ? Air France ? British Airways ? Que nenni… selon Skytrax, la référence en termes d’évaluation des services aériens, la meilleure compagnie européenne (et ça fait 6 ans qu’elle s’enorgueillit de ce titre, jamais contesté), c’est Turkish Airlines.

Turkish Airlines a ouvert une ligne Istanbul/Zanzibar. Ce vol est opéré 3 fois par semaine en 737-900 de la dernière génération et il est en parfaite correspondance avec bon nombre de vols depuis plusieurs aéroports français et européens.
Vous m’avez bien lue : depuis Paris, mais aussi depuis Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bruxelles, Genève, Luxembourg et Bâle-Mulhouse, il est désormais possible de voyager vers Zanzibar avec un seul changement d’appareil.

Ce matin-là, comme à mon habitude, je suis arrivée à l’aéroport au moins 2h30 avant le départ du vol, pas habituée à faire partie des passagers privilégiés qui n’attendent pas.
Mon compagnon de voyage à l’inverse, coutumier des classes affaires, m’a rejoint à l’aéroport plus tardivement et c’est à partir de ce moment-là que j’ai pu commencer à apprécier les services réservés aux privilégiés de la classe affaires :

  • D’abord, le comptoir d’enregistrement dédié. Super appréciable !
  • Ensuite, l’attente dans un salon business. Les passagers de Turkish Airlines (comme ceux d’une vingtaine d’autres compagnies membre de l’alliance) se partagent le salon Star Alliance, à la décoration zen, mais un peu encombré (je n’avais pas l’habitude de fréquenter les classes affaires mais en fait, les voyageurs de cette classe sont nombreux !)
  • Enfin, on nous appelle au dernier moment, une fois que les passagers de la classe économique sont montés.

C’est là qu’arrive ce moment tant désiré : le vol ! (puisque pour l’instant, nous n’en étions qu’aux préliminaires…)

Après la passerelle, au moment d’entrer dans l’avion, être dirigée à gauche au lieu d’être pressée vers la droite m’a semblé un peu incongru. Et là, stupeur ! j’ai vraiment eu l’impression d’entrer dans un autre monde ! Cabine spacieuse, ambiance zen, nombre de sièges réduit, personnel navigant souriant et prêt à aider ou à rendre service ; à peine installée sur mon fauteuil de ministre, je me suis vu proposer un rafraîchissement ; jus d’orange pressé, jus de tomate ou encore limonade maison à la menthe fraîche. Excellent !

Je reste professionnelle 🙂 voici mon analyse :

Le confort : les sièges sont très confortables avec de nombreux gadgets destinés à nous faciliter la vie : fonction massage (j’ai pu tester et c’est génial !), lampe de lecture qui se positionne dans tous les sens, table rotative, prise électrique et même possibilité de s’isoler en remontant une espèce de petite cloison. Sans oublier le fait que lorsque l’on souhaite s’allonger ce n’est pas le siège qui va s’incliner mais tout simplement s’avancer tout en se baissant ; ce qui est pratique c’est que l’on ne gêne pas la personne derrière soi puisque la coque qui enveloppe le siège reste fixe. Il faut juste, après quelques tâtonnements, comprendre comment fonctionne le panneau de commande ! Eh oui je ne suis pas une habituée !!!! Le must des sièges à mon avis : la fonction lit, enfin pour les avions qui en sont équipés ! En prime nous avons eu droit à une trousse de toilette avec un ensemble d’articles utiles pour le voyage comme un masque pour les yeux, des bouchons d’oreilles, un baume à lèvre, des chaussettes ou encore une brosse à dents pliable.

Le divertissement : le système de divertissement à bord permet de profiter des derniers films sortis en salle, mais également d’un panel non négligeable de documentaires sur les destinations desservies par la compagnie ainsi que d’un grand choix de listes de lectures musicales. Très pratique, il se situe non pas sur la coque du siège devant nous mais caché dans les accoudoirs.

A l’heure du repas : l’hôtesse ou le steward vient déplier la petite table rotative personnelle et y installe une petite nappe de coton blanc avant de servir le plateau repas. Surprise à la vue de la composition du plateau déposé devant moi : l’entrée côtoie le fromage et le dessert. Une sélection de pains est proposée pour accompagner l’entrée. Une fois l’entrée dégustée, il nous a été proposé de choisir entre deux plats principaux, servis dans une jolie vaisselle miniature ! Dans cette dinette pour adultes sont présentés des plats savoureux alliant cuisine internationale et saveurs plus spécifiques à la Turquie. Le must : ces plats ne nous sont pas proposés par un steward ou une hôtesse mais par un chef-cuisinier embarqué !

Après avoir testé les différents gadgets comme une petite folle et mangé comme une princesse, il est l’heure de débarquer à l’aéroport Istanbul-Ataturk. Une fois l’appareil stationné sur le tarmac (il y a peu de vols « au contact » à Ataturk), c’est avec des navettes-bus que les passagers rejoignent le terminal.
Pour nous, privilégiés de la classe affaires, c’est en minibus d’une vingtaine de places que nous rejoignons en priorité le terminal (les passagers de la classe éco attendent encore à bord).

Pas question d’attendre le vol pour Zanzibar dans les couloirs de l’aéroport : le lounge nous attend ! Encore une fois, j’ai l’impression de pénétrer dans un lieu à part : musique douce, lumière tamisée par endroits et plus vive à d’autres, nombreux salons pour se relaxer et se détendre ou travailler selon les besoins de chacun.

De nombreux recoins sont dédiés à chaque activité : salle de jeux pour enfant, mini-golf, salle de cinéma, circuit de course automobile, coin lecture, espace télévisuel pour s’informer, consigne, bibliothèque, billard,… et sans compter les diverses possibilités de restauration à disposition pour tous les goûts. Impossible de s’ennuyer, d’avoir faim ou soif dans ce havre de paix !

Attention, le temps y passe vite et pour le bien être des passagers, le choix a été fait de ne pas diffuser les annonces sonores relatives aux départ des vols. Il peut donc être facile d’oublier le temps et de rater ainsi son vol ! A chacun d’être vigilant !
Poursuite du voyage après 3 heures d’attente dans ce sublime lounge que l’on regrette de quitter tant l’on s’y sent bien. Next stop : Zanzibar.

Honnêtement, petite déception : le vol Paris/Istanbul était opéré en Airbus A 330-300… celui pour Zanzibar est effectué en Boeing B 737-900. Les services de restauration et de divertissement sont sensiblement identiques à ceux du Paris/Istanbul mais en revanche, le confort du siège n’est pas le même et c’est bien dommage car nous partons pour un vol de nuit !

Il faudra se contenter d’une inclinaison de siège à peine plus importante que celle d’une classe économique classique. Cela sera mon seul regret car dès le départ de Paris au vu des prestations offertes je m’étais imaginé passer le vol de nuit allongée comme dans mon lit ! Du coup nouvelle promesse à moi-même : sur le vol retour je testerai la position lit même pour une petite sieste si entre Istanbul et Paris nous montons à nouveau dans un A 330. Vœu qui sera exaucé, et là pour le coup on se sent privilégié de voyager en classe affaires. A quand des A 330 sur Zanzibar ?

Bilan : transport Paris/Zanzibar bien plus rapide qu’avec les autres compagnies aériennes (plus de 2 heures gagnées par rapport à mes précédents voyages), prestations au sol parfaites, service à bord de haute tenue, mais les fauteuils des avions Turkish Airlines mériteraient plus d’inclinaison.
Le tout à un très bon rapport qualité/prix car, comme la compagnie est consciente de l’écart de confort avec les compagnies du golfe, les billets en classe affaires de Turkish Airlines sont proposés à un meilleur prix que ceux de Qatar Airways ou Oman Air.

Pour un comparatif qualité/prix/horaires pour un vol entre Paris et Zanzibar, contactez-moi ! Et aussi pour le choix de vos hôtels puisqu’après ce vol, j’ai (re)visité une trentaine d’établissements pour vous apporter le meilleur conseil au moment de construire votre voyage sur mesure pour Zanzibar !