La saison verte au Botswana



Le Botswana : un grand pays peu connu mais dont la sonorité du nom fait rêver.  « BOTS-WA-NA », ce mot évoque tout de suite des contrées lointaines et exotiques… Et si l’on s’y intéresse, on découvre rapidement qu’il s’agit d’un immense territoire berceau d’une « Arche de Noé » sauvage et grandiose. Ce pays d’Afrique centrale situé dans l’hémisphère sud au niveau du tropique du Capricorne, sans aucun accès à la mer ou à l’océan, a pour voisins l’Afrique du Sud, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe. Sa localisation particulière lui confère un climat semi-aride, où deux saisons principales divisent l’année : la saison sèche et la saison verte.

Qu’appelle-t-on "saison verte" au Botswana?

La saison verte correspond à l’été austral qui s’étire de janvier à avril. Elle est caractérisée par l’arrivée de pluies providentielles pour le pays. La saison des pluies s’étale entre novembre et mars et est marquée par de fortes averses et orages. Les averses sont souvent plus fréquentes en matinée, laissant les après-midi clairs et plus agréables.

En effet, cette saison verte s’accompagne de fortes chaleurs qui peuvent grimper jusqu’à 40°C, rendant l’air lourd voire suffocant, en particulier en janvier, mois considéré comme le plus chaud de l’année en plus d’être le plus pluvieux. De manière générale durant cette saison, les températures moyennes tournent autour de 26°C, avec un taux d’humidité avoisinant les 80%.

L’abondance des pluies varie selon les régions : elles sont plus abondantes dans le Nord et l’Est du pays, tandis que les zones désertiques reçoivent moins d’eau. Toutefois cette eau permet à la Nature de renaître une fois par an. La transformation de cette dernière est spectaculaire et très rapide : la végétation explose en milliers de nuances de vert alors que les sols se parent d’un tapis de fleurs.

Tandis que la végétation se charge de transformer le décor, la vie animale en profite pour elle aussi sortir de sa torpeur après la très longue saison sèche. L’avifaune quant à elle envahit les branchages et les méandres aquatiques des zones humides telles que le Delta de l’Okavango.

Cette « saison des pluies » est donc souvent décriée, car les nombreuses averses peuvent rendre les pistes impraticables pendant plusieurs jours, les animaux sont plus dispersés du fait de l’omniprésence de l’eau, ils sont également moins faciles à observer car la végétation est plus épaisse… Tout cela est vrai, et contribue à donner une image qui est souvent perçue par les voyageurs comme « négative ». Et pourtant il ne faut pas s’y fier…

Les multiples avantages de voyager durant la saison verte au Botswana

Quand il y a de l’eau, la vie est omniprésente. Ainsi fonctionne la Nature. La saison verte est donc synonyme de renouveau et d’abondance :

  • Les paysages du Botswana deviennent incroyablement photogéniques avec une nature où les fleurs s’épanouissent, et où la végétation luxuriante très verte explose de toute part. C’est le moment idéal pour découvrir la flore du pays.
  • Pour les herbivores, la nourriture est revenue en abondance et c’est donc la meilleure saison pour donner naissance à la nouvelle génération.
  • Des prédateurs toujours sur le qui-vive pour nourrir leur progéniture, grâce à des proies faciles et abondantes. Les scènes de chasse sont d’ailleurs plus fréquentes quand le soleil est caché en journée.
  • Parmi les oiseaux, c’est le retour des migrateurs tandis que d’autres se parent de leur parure nuptiale : la vie aviaire bat son plein également.

Le « bush » botswanais n’est donc jamais aussi foisonnant et vivant que durant ces quelques mois de la saison verte. Pour les clients-voyageurs, cette période présente également des avantages auxquels il est bon de réfléchir :

  • C’est la période de l’année la moins fréquentée car beaucoup de voyageurs sont « effrayés » dès que l’on prononce l’expression « saison des pluies ».
  • Les tarifs sont généralement plus attractifs car il y a beaucoup moins de visiteurs.
  • Il est possible de vivre une expérience plus personnelle, plus exclusive : compte tenu du faible nombre de voyageurs, il est possible de se retrouver en safari privatisé (sans avoir à en payer les suppléments) et sans rencontrer d’autres véhicules.
  • C’est la période de l’année où le voyageur doit savoir faire preuve de flexibilité et d’adaptation face à la situation présente. Mieux vaut donc éviter d’établir des plans bien précis !
  • Les photographes apprécient particulièrement cette saison car la pluie lave la poussière, rendant l’air plus pur et les couleurs plus éclatantes ; et pour peu que l’orage gronde, ce sont souvent des ambiances extraordinaires qui se créent avec des ciels menaçants chargés de nuages aux mille nuances de gris, que le soleil couchant enflamme en fin de journée.
  • La période est caractérisée par des orages et de grosses averses entrecoupés de beaux moments d’ensoleillement où la lumière peut devenir incroyable.

A noter : le changement climatique se fait aussi sentir lors de votre voyage sur mesure au Botswana, et la saison verte n’est plus aussi marquée que dans le passé. Elle devient moins régulière et prévisible qu’auparavant, que cela soit dans la période, dans la durée ou dans son intensité. Alors pourquoi ne pas tenter l’expérience de la saison verte ?

Les zones à privilégier en saison verte au Botswana

Si l’expérience de la saison verte est retenue pour la découverte du Botswana, alors il ne faut surtout pas manquer, lors de votre voyage sur mesure en Afrique, les parcs désertiques : le Kalahari et les pans de Makgadikgadi.

Le Kalahari central

Le Kalahari central est la deuxième plus grande réserve animalière du monde et occupe de ce fait une immense partie du Botswana. Bien qu’étant considéré comme la région la plus sèche, le désert du Kalahari connaît tout de même une saison humide. Cette dernière est plus courte que dans le reste du pays mais tout de même suffisante pour changer le visage de cette étendue sans fin inimaginable.

Dès l’apparition des pluies, le paysage verdit et les prairies attirent les herbivores qui vont se rassembler dans les meilleures zones de pâtures : springboks, oryx (gemsbok), gnous, bubales (hartebeest), élands du Cap, girafes… mais également buffles, zèbres ou éléphants. Bien entendu les prédateurs ne sont jamais loin, avec en premier lieu l’emblématique lion à crinière noire du Kalahari, le guépard, le léopard mais aussi le lycaon, le chacal à chabraque, la hyène tachetée et sa cousine la hyène brune plus rare. D’autres animaux plus rares peuvent y être observés comme le chat sauvage, l’otocyon, le caracal, le ratel, la genette, le suricate, le porc-épic… Un désert finalement pas si désert que ça, et même plutôt bien peuplé ! Particulièrement en saison verte.

Les Makgadikgadis Pans

Autre zone désertique, autre paysage : les Makgadikgadis Pans dans la partie Est du Botswana. Ils sont le théâtre à la saison verte d’un phénomène migratoire très important. Ce territoire inhabité de la taille du Portugal présente un terrain plat, sans aucun relief, qui s’étend à l’infini. Cette zone est l’une des plus grandes cuvettes saline au monde, à la blancheur éclatante, sans eau et extrêmement aride une grande partie de l’année. Palmiers et baobabs millénaires parsèment le paysage sur les pourtours des pans.

L’arrivée annuelle de l’eau, source de vie, attire des millions de zèbres et de gnous pour ce qui constitue la plus grande migration après celle du Serengeti. Outre les gnous et les zèbres, d’autres espèces se retrouvent dans les Makgadikgadis Pans, tels que l’oryx (gemsbok), l’éland du Cap, le bubale rouge, le koudou, le guib harnaché, le springbok, la girafe, le steenbok et même l’éléphant. Tous les prédateurs sont également présents. Cette région du Botswana est également idéale pour rencontrer des Bushmen, peuple de chasseurs-cueilleurs du Kalahari depuis des siècles, au langage très particulier constitués de clics et de claquements de langue.

Le Nxai Pan

Au nord du Makgadikgadis Pan, se trouve le Nxai Pan qui était autrefois un lac salé. Le paysage présente aujourd’hui de grandes cuvettes couvertes de prairies parsemées d’îlots d’acacia, offrant ainsi des ressources abondantes pour la faune en saison verte avec de nombreux points d’eau. Les espèces que l’on peut y observer sont les mêmes que dans les Makgadikgadis ou dans le Kalahari. A Nxai pan, il ne faut pas manquer les Baobabs de Baines qui du haut de leur promontoire surplombent une cuvette blanche. Ils sont les témoins d’un paysage inchangé depuis des siècles, comme en témoignent les dessins et croquis de Thomas Baines, un explorateur du XIXème siècle.

La région de Savuti et le Delta de l’Okavango

Avec la saison verte du Botswana, la région de Savuti au cœur du parc national de Chobe revient lui aussi à la vie, se transformant en région marécageuse. Les oiseaux trouvent refuge dans cette zone par milliers, tandis que la faune migratrice, composée en grande partie de grands troupeaux de zèbres, investit également les lieux. Le nombre d’espèces différentes est très important, ce qui fait de la région de Savuti un must pour le safari.

Bien entendu le Delta de l’Okavango et le nord du parc de Chobe restent intéressants, même si la métamorphose en saison verte est moins spectaculaire. La riche faune y est présente tout au long de l’année bien que plus dispersée à cette période du fait de l’omniprésence de l’eau.

 

De décembre à avril, la saison verte au Botswana a tout pour plaire. Choisir de partir à cette période, c’est imaginer un voyage fort en contrastes entre les horizons désertiques et infinis, entre les zones revenues à la vie grâce à l’eau et l’exubérance de la végétation ; entre des régions quasiment vides d’humains mais peuplées de majestueux animaux sauvages.

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