La côte caraïbe colombienne



Les eaux turquoise, le joyau du nouveau monde Cartagena de Indias, la musique, les sourires, la chaleur du soleil sur la peau… les clients-voyageurs qui choisissent de venir sur la côte caraïbe de la Colombie profitent d’une des régions du monde qui incarne sans doute le mieux la dolce vita.

C’est la région la plus au nord de la Colombie, qui s’étend de la frontière du Venezuela à la frontière du Panama. Elle connait trois centres urbains, Barranquilla, Santa Marta et Carthagène

Outre des plages magnifiques de sable fin, la région abrite de nombreuses réserves, une forêt tropicale à la nature époustouflante, et des sites historiques précolombiens et coloniaux. Il y en a pour tous les goûts.

Carthagène

Pour une découverte des Caraïbes colombiennes, une visite de Carthagène s’impose : cette porte du nouveau Monde est peut être la plus belle ville coloniale du continent avec son architecture colorée.

Le centre historique, grandiose, est une ode à la flânerie, où les visiteurs aiment se perdre à la recherche de fraîcheur dans les patios des grandes maisons colorées, à l’ombre des bougainvilliers. Ici ou dans le quartier de Getsemani, le décor est presque théâtral, on y admire de vieilles bâtisses coloniales aux couleurs pastel ou vives, réinvesties par certains hôtels ou boutiques.

Ce bijou, véritable fantasme des pirates et corsaires français et anglais, est close d’une forteresse impressionnante dont le chemin de ronde offre une vue imprenable sur la vielle ville.

C’est aussi une cité enivrante où les amateurs de musique sont envoûtés par les airs de salsa entêtants et se laissent aller à quelques pas de danse ou plus si affinités. La douceur caribéenne s’y trouve dans tous ses états.

Le parc national naturel (PNN) Corales del Rosario y San Bernardo

Après la belle Carthagène, place aux eaux turquoise, aux plages de sable blanc, aux cocotiers et aux barrières de corail dans la découverte du parc national naturel des îles coralliennes du Rosaire et de San Bernardo. Situé au sud-ouest de Carthagène, ce parc composé d’une trentaine d’îles couvre plus de 120000ha et offre une nature préservée luxuriante.

Si les touristes sont nombreux sur les Islas del Rosario, les plus accessibles depuis Carthagène, les amateurs de tranquillité trouvent leur bonheur sur l’archipel des Islas de San Bernardo plus au sud, sur Isla Múcura par exemple. C’est un véritable paradis sur terre, où il est possible d’échanger avec les habitants et les pêcheurs du coin, de vivre au rythme du soleil et de se délecter de bons mets marins (homards, langoustes, poissons… sont au menu !)

Les plongeurs apprécient les nombreux récifs coralliens et peuvent notamment admirer des tortues marines. Découvrir les îles San Bernardo, c’est aussi faire l’expérience d’une baignade avec des planctons phosphorescents à la nuit tombée. Un moment magique à vivre, où les planctons s’illuminent à chaque mouvement dans l’eau.

Il est aussi possible de pratiquer du kayak de mer et du snorkeling. Dans tous les cas, que ce soit une pause à la journée ou pour une étape de plusieurs jours proche de Carthagène, ces îles sont parfaites pour tous.

Mompox

Mompox est une autre ville coloniale, bien plus modeste mais aussi bien plus préservée de l’agitation et du tourisme que Carthagène. Encore assez loin des circuits touristiques, Mompox est une étape de  choix.

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, son centre historique colonial est étonnamment conservé. Maisons coloniales aux façades blanches, encadrements colorés et balcons en bois, une visite de Mompox procure bien du plaisir.

Les balades en bateau sur la rivière Magadela permettent d’admirer une faune ornithologique variée, ainsi que des iguanes et des singes. Il est même possible de finir la balade par une baignade !

Santa Marta

Santa Marta est la plus ancienne cité espagnole du contient. Si son centre historique n’atteint pas le charme de Carthagène, il reste agréable à visiter.

La ville jouit surtout d’un emplacement stratégique pour s’aventurer dans les régions plus sauvages de la ciudad Perdida, vers Minca ou pour organiser la visite de l’incontournable parc Tayrona.

Le parc Tayrona

Les amateurs de randonnée petits et grands peuvent s’aventurer à la découverte du Parc Taryrona, réserve naturelle, terre sacrée des indigènes Kogis, des Kankuamos, des Wiwas et des Arhuacos.

Ce parc naturel, préservé depuis plus de 60 ans, dispose d’un paysage unique et sauvage : des eaux cristallines, une forêt tropicale luxuriante et quelques-unes des plus jolies plages du pays. La destination est idéale pour les amoureux de nature et d’aventure. La faune et la flore sont impressionnantes de diversité. Les singes hurleurs font retentir leurs cris à la tombée de la nuit et des centaines d’oiseaux et d’innombrables lézards (certains bleu turquoise !) peuvent être observés. Des vestiges archéologiques de la civilisation Tayrona se trouvent dans le village de Pueblito.

A ne pas manquer : le secteur de Cañaveral et d’Arrecifes d’une beauté époustouflante, le Cap de San Juan de Guia où se rencontrent mer et jungle, et la Quebrada Valencia, un torrent avec des chutes monumentales.

Le parc offre aussi des récifs coralliens qui régalent les amateurs de plongées, avec ou sans bouteilles.

Les clients-voyageurs les plus aventureux peuvent se lancer dans le superbe trek de la Ciudad Perdida dans la Sierra Nevada de Santa Marta, guidés par les indiens Tairona. Pour découvrir la cité perdue, construite en escalier, il faut marcher 4 jours aller-retour à travers la jungle. Au programme : franchissements de cascades, de ponts suspendus, rencontre avec les indigènes du parc… Redécouverte en 1972 et très bien préservée, la Ciudad Perdida offre un spectacle intemporel et mystique sans équivalent en Colombie.

Minca

Située à 15km de Santa Marta, Minca est une petite ville de la Sierra Nevada où règne un beau décor de végétation tropicale et de plantations de café. C’est une petite bourgade charmante et tranquille, loin de l’agitation de Santa Marta.

Les voyageurs ont le loisir de visiter des fincas, fermes locales où est notamment cultivé du café et de profiter de l’air frais de Minca. Mais découvrir Minca, c’est surtout prendre le temps de profiter de la nature et des jolies balades.

Minca profite d’une position stratégique au départ des randonnées dans les hauteurs, ou pour traverser la forêt tropicale et aller se baigner dans des cascades naturelles.

Palomino

Plus à l’est sur la côte, les vagues de Palomino titillent les surfeurs. C’est aussi un lieu apprécié pour faire la fête sur la plage, déguster la pêche du jour et, la nuit tombée, se retrouver au coin du feu une boisson bien fraîche à la main.

Palomino peut constituer une étape entre le désert de Guajira et le parc Tayrona, ou être tout simplement une pause bien méritée après le treck de la Ciudad Perdida. C’est également une belle étape pour les voyages en famille : la descente en grosses bouées du río Palomino est une activité très appréciée !

Si de nombreux touristes s’y arrêtent, il reste possible de rencontrer des pêcheurs et des habitants accueillants et souriants en s’éloignant des hôtels.

La péninsule de Guajira

Situé à la pointe nord-est de la Colombie à la frontière du Venezuela, la péninsule de Guajira surprend par ses paysages aussi spectaculaires que contrastés : en quelques kilomètres, les falaises succèdent aux grands plateaux, et les salines remplies de flamants roses suivent les dunes de sable fin. La région est aussi un spot de prédilection pour les kite-surfeurs.

Le point de départ à la visite du désert de Gualira est la ville de Riohacha avec son air de bout du monde. C’est en effet le dernier centre urbain avant la péninsule de Guajira.

De là, les amateurs de grands espaces et d’aventure prennent un 4×4 pour atteindre Punta Gallinas, située à environ 260km au nord. Ici, le désert plonge dans la mer dans une ambiance de Sahara et il est bordé d’une forêt de mangrove pour composer un paysage époustouflant ! Les nuits se passent à la belle étoile dans les fameux hamacs des Indiens à admirer le ciel du désert.

Découvrir la péninsule de Guajira c’est aussi aller à la rencontre des Indiens Wayuús dont les traditions sont encore vivaces.

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