Le Botswana, perle du safari exclusif.

Longtemps réservés aux explorateurs et aux aventuriers émérites, puis aux voyageurs les plus fortunés, les safaris se sont relativement démocratisés ces 30 dernières années. Certains pays ont fait de leur faune d’exception le fer de lance de leur offre touristique, occasionnant parfois une sur-fréquentation de leurs parcs et réserves. Comment le Botswana parvient-il à offrir des expériences de safari exceptionnelles loin des foules ?

Le safari, une expérience de voyage plébiscitée

Dans les années 90, le tourisme de safari (nous parlerons bien entendu ici de safari photo, non pas de l’inacceptable safari de chasse au trophée) a accéléré de manière spectaculaire son offre sur quelques pays d’Afrique de l’Est et australe. Le Kenya et la Tanzanie étaient en première ligne, grâce à leur immense atout : une faune de savane exceptionnellement variée et dense. 30 ans plus tard, la tendance ne décroît pas, bien au contraire. A tel point que le tourisme devient l’un des piliers économiques de ces pays, avoisinant souvent les 10% de contribution au PIB national (11% pour la Tanzanie en 2019, 9% pour le Kenya, autour de 8% pour l’Afrique du Sud).

Quand la pandémie mondiale de Covid-19 a provoqué une chute record de la fréquentation touristique (jusqu’à -95% !), elle a entrainé deux conséquences négatives : d’une part de nombreuses difficultés pour les acteurs du tourisme local à maintenir leur activité, d’autre part une hausse significative du braconnage qui a profité de l’aubaine des parcs et réserves vidés pour chasser illégalement.

Et quand les frontières se sont rouvertes et que les restrictions de déplacement ont été progressivement levées, une brutale sur-fréquentation touristique a été observée sur certains parcs, notamment dans le Serengeti (Tanzanie), le Masaï Mara (Kenya) et le Kruger (Afrique du Sud).

Safaris et embouteillages

Cette constatation est bien sûr davantage affirmée sur les périodes de haute saison, en témoigne cette vidéo prise par un voyageur en plein safari dans la réserve nationale du Masaï Mara durant la période de migration des gnous. Le néo-cinéaste, muni de son équipement smartphone dernier cri, filme l’attaque de deux guépards sur une antilope, puis invite le spectateur à assister à la grande migration des temps modernes : celle des 4×4 débarquant de tous les coins de brousse plein gaz pour se rapprocher de la scène, se faufilant dans un enchevêtrement sans fin pour obtenir le meilleur angle de vue et finissant en masse par encercler totalement les deux félins déjà en plein repas.

Pour Judy Kepher-Gona, directrice du Sustainable Travel and Tourism Agenda, « malheureusement, ce que l’on voit dans cette vidéo est la règle et non l’exception dans la réserve du Masai Mara », mais également dans le parc du Serengeti, côté Tanzanie, prolongement de son voisin kenyan. De manière générale, le phénomène s’observe sur les principales réserves animalières d’Afrique de l’est mais également d’Afrique australe : le parc du Kruger en Afrique du Sud, et à moindre mesure celui d’Etosha en Namibie, n’y échappent pas.

Le Botswana, l’alternative safari idéale

Face à cette situation peu souhaitable pour tout voyageur en quête d’authenticité et de quiétude, le Botswana apparaît comme une alternative idéale : avec une faune exceptionnelle, des paysages variés de brousse, de déserts, de marécages et de forêts, des concessions privées de qualité proposant des safaris exclusifs réservés aux résidents des lodges… la destination a choisi de développer et maintenir une offre haut de gamme pour une approche plus intimiste de la faune.

Avec une région nord très fertile qui accueille la plus grande population d’éléphants au monde, et une région centrale et sud occupée par les grandes plaines arides du Kalahari, il y en a pour tous les goûts et à toutes les saisons.

Un safari dans le delta de l’Okavango permet de croiser une multitude d’animaux, des grands mammifères aux félins en passant par les quelque 450 espèces d’oiseaux qui y élisent domicile toute ou partie de l’année. L’ambiance reste totalement authentique et sauvage, puisqu’au cœur du delta seuls les visiteurs séjournant dans les lodges des concessions peuvent partir en safari : il n’est pas rare de tomber sur une meute de lycaons en pleine chasse sans qu’aucun autre véhicule ne vienne troubler la scène. Ici, pas de route bitumée et peu de pistes balisées. Le grand frisson du safari à l’état brut.

Une telle expérience conjuguée à un safari dans le parc de Chobe, lors d’une croisière sur la rivière éponyme pour y croiser les immenses troupeaux d’éléphants traversant d’une rive à l’autre, ou en 4×4 dans la zone de Savute réputée pour la présence de nombreux félins, offre une expérience unique de safari non dénaturé par la fréquentation touristique.

Cette exclusivité a obligatoirement un coût et le Botswana se situe dans le haut du panier en termes de budget à consacrer à un voyage safari. Un montant à mettre en parallèle avec l’immersion et l’authenticité que la destination offre à ses visiteurs, les rencontres animalières et les expériences de brousse que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, dont on revient ébloui.

Fin connaisseur du Botswana, Augustin conçoit des voyages safari sur mesure au plus proche des envies exprimées par nos clients-voyageurs. Confiez-lui votre itinéraire et partez à la rencontre d’une faune exceptionnelle dans les meilleures conditions.