Expérience unique en Equateur et aux Galapagos

Quoi de mieux en plein milieu de l’hiver parisien que de s’envoler en direction d’une destination mythique, magique et dont le nom fait rêver tout mon entourage…

Vendredi 14 janvier : ça y est j’y suis, le grand jour est enfin arrivé !!! Pour comprendre mon excitation revenons quelques semaines en arrière, précisément en ce beau matin de décembre où Frédéric m’a demandée au détour de la machine à café si j’étais « disponible du 14 au 23 janvier… »… Quand il pose ce genre de question, toujours répondre avec aplomb « oui » !

Alors : « oui bien sûr, j’étais disponible, totalement libre, toujours prête, sans attache ni fil à la patte… ». Il a eu un sourire mystérieux et m’a juste dit « regarde bien tes mails… » Quelle ne fut pas ma joie quand j’ai reçu le lendemain le programme du voyage de repérage concocté par la compagnie LAN et notre partenaire local : une découverte de l’Equateur et des Galapagos !!! (Maintenant vous comprenez mon excitation et peut être aussi pourquoi mon entourage était vert de jalousie !)

Je reviens donc au jour du départ : le 14 janvier, rendez vous à l’aéroport CDG à 17h00 avec mes compagnons de voyage pour les 10 prochains jours. Nous sommes 10 participants en tout, y compris Olivier, le représentant de la compagnie LAN et Cécile, la représentante de notre partenaire local, tous triés sur le volet. (Ce type de voyage n’est pas proposé au tout venant, figurez-vous, mais à un nombre restreint de privilégiés dont j’ai le grand honneur de faire partie).

Présentations. Le groupe est très hétéroclite : 6 garçons, 4 filles âgés de 25 à 50 ans, de Paris et de province… Personne ne connaît les Galapagos et tout le monde est aussi impatient que moi !! Embarquement à bord de l’Airbus 340 de LAN. Visite de la classe affaire (vaines négociation pour y rester pendant le vol…). Changement d’avion à Madrid (le vol de Paris continue vers le Chili), juste le temps de goûter les délicieuses tapas du Vinea, (si vous faites escale à Madrid, je vous recommande vivement cet endroit dans le terminal 4 !), arrêt rapide à Guayaquil avant d’arriver à Quito au petit matin le 15 janvier (ce vol de nuit n’existe plus, il faut maintenant voler de jour pour arriver en Equateur) .C’est parti pour plus de 13h de vol… Je dors comme un bébé et je n’ai même pas l’occasion de profiter de tous les films à ma disposition.

Samedi 15 janvier : L’atterrissage à Quito est très impressionnant : l’aéroport est en effet au milieu des volcans, c’est une sensation à la fois géniale et flippante ! Arrivée à l’aéroport, oups, nos bagages ne sont pas là… Bon, ce sont des choses qui arrivent, heureusement que je garde toujours des vêtements de rechange dans mon bagage à main !

Déclaration de perte, remise de nos coordonnées et quand même, l’aéroport nous informe que nos bagages sont arrivés à… Santiago du Chili ! Pas de panique, ils devraient arriver le soir même ! Transfert au Swissotel, très élégant, petit cocktail de bienvenue (le premier d’une longue série !), une petite douche et zou, la découverte commence !

Au programme de la journée, la visite de Quito, une ville au charme fou, qui me rappelle par endroits Cusco par son côté colonial espagnol et son altitude. Quito possède le centre historique le mieux préservé de toute l’Amérique Latine. Après un copieux déjeuner dans l’un des plus anciens hôtels de Quito (et mon tout premier « ceviche » de crevettes, un délice !!), nous partons à 25 km au nord de Quito à la « Mitad del Mundo » c’est-à-dire le monument équatorial : il marque exactement la moitié du monde à une latitude de 0°.

Après les photos typiques de rigueur (un pied dans chaque hémisphère) et un diplôme certifiant que nous avons bien traversé l’Equateur, nous voici de nouveau en direction de Quito pour un excellent dîner au restaurant du Théâtre (avec chanteur lyrique en fond et un 2ème « ceviche » de crevettes, je suis devenue accro !), des retrouvailles poignantes avec nos bagages et une nuit de sommeil bien méritée dans un grand lit moelleux !

Dimanche 16 janvier : Aujourd’hui, départ vers le nord pour la région d’Otavalo (terre des indiens Otavalos). La route est sublime et les paysages montagneux spectaculaires sur la fameuse Panaméricaine. Arrêt obligatoire au marché de textiles d’Otavalo pour quelques emplettes : une vingtaine de châles, d’écharpes, quelques sacs et autres petits cadeaux (durement négociés) qui feront des souvenirs parfaits !

« Et le déjeuner ? » allez-vous me demander ! (Parce que vous avez bien compris qu’en voyage d’étude, manger est au moins aussi important que visiter !) Donc, le déjeuner a lieu dans une sublime hacienda où l’on a nous régale de plats typiques comme la soupe avocat/pomme de terre (pas léger-léger mais super bon), les patacones (beignet de bananes plantins), ceviches et autres mets équatoriens délicieux…

Dans l’après midi, visite de Peguche, petit village où vivent des artisans tisseurs. Un bon moyen d’en apprendre plus sur leur culture et leur mode de vie.

Lundi 17 janvier : Encore un réveil matinal… Départ pour une journée sur les hauteurs de la Cordillère des Andes. Au loin, nous pouvons déjà apercevoir le volcan Antisana, le 4ème plus haut volcan d’Equateur, couvert de glaciers et de neige, et la réserve écologique environnante. Nous avons de la chance car le temps est à peu près dégagé ce matin et la vue est sublime. Nombreux arrêts sur la route pour aller se promener dans les montagnes et observer les sublimes fleurs de montagne autour des lacs et des lagunes.

L’altitude se fait ressentir (à plus de 3000 mètres maintenant) car la température s’est largement rafraîchie et le vent est très vif, d’ailleurs le temps commence à se couvrir ! Mais l’air y est tellement pur et tout est tellement paisible ici que nous pourrions y passer des heures…

Quito (4)

Du mardi 18 janvier au jeudi 20 janvier 2011 : La sonnerie du réveil me tire du sommeil à 4 heures du mat’. Petit déjeuner (servi exceptionnellement pour nous dans le lobby de l’hôtel vu l’heure très matinale) et malgré la fatigue, l’excitation est à son comble… Aujourd’hui, nous partons aux Galapagos !!! Le vol dure 3 heures (avec une escale à Guayaquil) et l’arrivée sur l’île principale est époustouflante…

Après un transfert en zodiac, nous embarquons sur le Yacht Isabela II, le plus beau de tous les bateaux de croisière des Galapagos. Moi qui n’ai jamais fait de croisière, je suis plutôt conquise ! Le bateau est petit (20 cabines), élégant et n’a rien à voir avec les gros yachts de croisière qui parcourent la Méditerranée ou les mers des Caraïbes. (looooove boat… la la la la la…)

Exp (43)

Ici, l’ambiance est douce et chaleureuse, les guides sont des experts de la faune et de la flore locales et nous allons y vivre 3 jours d’émerveillement dans un milieu naturel incroyable et sous un beau soleil ! Au cours des excursions que nous allons faire sur les îles Seymour, Española et Floreana, nous verrons des centaines d’otaries, des fous à pattes bleues, des frégates, des goélands, des iguanes marins, des lions de mer, des moqueurs, des pinsons… Tout ça au milieu d’un paysage de roches volcaniques, de montagnes, de mangroves, de sable blanc, de sable noir…

La biodiversité y est impressionnante et chaque île renferme sa faune spécifique et une flore qui varie selon le relief et le climat. Mon plus beau souvenir ? Certainement celui de nager au milieu des otaries et d’apercevoir avec mon masque un requin puis une tortue géante nageant tranquillement en dessous de moi… Mais aussi les fou-rires avec le groupe, les petites siestes sur le pont, les cocktails de fruits frais proposés à chaque retour d’excursion, l’accueil de tout le staff… Ces 3 jours auront été un véritable enchantement ! Pas étonnant que les îles Galapagos soient aussi connues sous le nom d’ « îles enchantées » ! Le retour à la réalité va être dur !

Vendredi 21 janvier : Débarquement (avec une pointe de tristesse) et direction l’aéroport de Baltra. Notre prochaine et dernière étape sera Guayaquil, capitale économique de l’Equateur et l’après midi sera consacrée à la visite de la ville. Je retiendrai surtout le Parc Bolivar rempli d’iguanes à l’air préhistorique et las Peñas, le plus ancien quartier de Guayaquil magnifiquement restauré avec des maisons en bois de couleurs vives où sont entreposées de nombreuses galeries d’art.

Samedi 22 janvier : Dernière journée… Au programme, visite d’une plantation de cacao. L’Equateur est en effet l’un des principaux producteurs de cacao de haute qualité et nous ne pouvions repartir sans l’avoir goûté !! (Je vais bien entendu repartir moi-même avec quelques kilos de chocolat, pourvu qu’il ne fonde pas…) Après un déjeuner bien copieux dans une hacienda de la région, nous repartons en direction de l’hôtel pour y boucler nos valises et repartir en direction de l’aéroport. C’est malheureusement ce soir que décolle notre vol retour pour Paris. Tout le monde est un peu triste de repartir et nous aimerions bien rester encore un peu… Et bien, il suffisait de demander : en arrivant à l’aéroport de Guayaquil, nous apprenons que notre vol est annulé et que nous ne repartirions que le lendemain matin…

Même si ce genre de contre-temps est toujours un peu embêtant, nous voyons le bon côté : ce sera pour nous l’occasion de tester le Hilton de Guayaquil (très impressionnant) et de prendre (encore) un dernier cocktail au bar de l’hôtel…. Dans moins de 24 heures, nous serons de retour à Paris et ce petit coin de paradis ressemblera presque à un rêve dont nous essaierons de garder le souvenir intact en y repensant un peu tous les jours …

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