Vous croyez que Nor est snob ? Non, c’est bien pire !

Le vendredi, chez Monde Authentique, le vestiaire est souvent plein de petits sacs de voyage : nous vous envoyons au bout du monde douze mois par an mais souvent, nous « rentrons chez nous » pour le week-end : nous avons en effet de la famille (voire des résidences secondaires) dans les Alpes, en Provence, à Barcelone, en Normandie, en Bourgogne, dans l’Orléanais… Partir au vert deux ou trois jours, ça fait toujours du bien. La seule à ne pas rentrer « chez elle » au moins une fois par mois, c’est Nor. Faut dire que quand on a sa résidence secondaire à 6471 miles de Paris (oui, dans notre métier, les distances sont indiquées en miles…), c’est assez peu pratique ! Nor vous raconte la dure vie de jet-setteuse jet-laguée.

Combien de fois ma famille s’est-elle plainte de mon indisponibilité récurrente ?
Combien de fois ai-je vu dans les yeux de mes amis le désir d’être à ma place quand je leur raconte mes voyages au bout du monde… pour le boulot ! Et combien de fois mes amis ont-ils pleuré en visionnant mes superbes clichés de paysages, de gens et des plats délicieux dont je me délecte en Asie ?

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Malheureusement plus d’une centaine de fois ! Au vu du nombre de commentaires haineux laissés sur ma page Facebook, je devrais peut-être me sentir coupable et éviter de provoquer ce sentiment de rage auprès de ma famille et de mes amis. Pourtant, ma perversité diabolique me pousse à les mettre dans la confidence et à épier leur réaction de jalousie.

Ce n’est pas de ma faute si mon job m’oblige à retourner régulièrement en Malaisie pour y vérifier la qualité de nos produits, trouver de nouvelles adresses, tester de nouvelles excursions
Ce n’est pas de ma faute si mes confrères de Kuala Lumpur m’invitent à séjourner dans les plus beaux hôtels (chaque année, de nouveaux hôtels font leur apparition ou changent de propriétaire et je me dois de vérifier tout cela, question de conscience professionnelle).
Ce n’est pas de ma faute non plus si l’Office du Tourisme a décerné l’oscar du « Meilleur Tour Opérateur » à mon agence en 2009 mais c’est en partie grâce à mes qualités exceptionnelles de vendeuse (sans parler de mon charme…).

Je mène cette vie depuis que j’ai mis les pieds dans le tourisme, c’est-à-dire presque dix ans : séjours en Malaisie, à Singapour, en Indonésie, au Sri Lanka, au Mexique… sans compter mes innombrables week-ends en Europe.

Dorénavant, je vais pouvoir faire partager à mes proches un peu de ma vie de rêve. En effet, je viens de m’offrir un appartement à Kuala Lumpur et réaliser l’un de mes désirs : me réveiller au pied des Tours Petronas !
Ma résidence secondaire est située dans un condominium nommé Suria Jelatek. Elle est en fait un petit trois-pièces avec, au premier étage de l’immeuble, une piscine à débordement (avec vue sur toute la capitale), une salle de sport et des caméras de surveillance. Je peux même inviter les enfants de mes copines puisqu’il y a une aire de jeu dans la cour.

Je suis fière d’avoir mon petit pied-à-terre situé dans le quartier résidentiel, chic et huppé d’Ampang. Le site est calme et serein, il y a beaucoup de verdure. On y retrouve également toutes les prestigieuses ambassades, le luxueux hôtel de charme Villa Samadhi (petit refuge intime de style néo-classique), l’hôpital Gleneagles où se fait soigner tout le gratin des stars de Malaisie…

Je ne suis pas loin du centre-ville : dix minutes à pied suffisent pour rejoindre le parc et le centre commercial de KLCC.

J’accède notamment à l’aéroport international de Kuala Lumpur en moins de 30 minutes. Il suffit juste de sauter dans mon LRT (équivalent du métro) à la station Jelatek qui me mène à la gare routière de KL Central et ensuite de reprendre le KLIA Ekspres (navette qui relie la ville à l’aéroport).

Même si je ne peux pas profiter de mon appartement autant que je le voudrais (comme je travaille à 11 heures de vol de Kuala, venir y passer le week-end n’est pas trop possible…), j’ai toujours la possibilité de le prêter à ma famille et mes amis. Kuala Lumpur est un point de chute idéal pour rejoindre différentes parties de la péninsule malaisienne, que l’on peut visiter toute l’année.

A quelques heures de Kuala Lumpur, on peut découvrir de nombreux sites incontournables comme les deux villes historiques classées au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO, Malacca et Georgetown (Capitale de Penang), le parc national de Taman Negara (forêt primaire où l’on peut expérimenter les ponts suspendus à plus de 30 mètres au-dessus du sol), Cameron Highlands et ses fameuses plantations de thé, ou encore séjourner sur l’île paradisiaque de Pangkor

Pour l’instant, mon petit cocon est vide car je viens à peine d’en recevoir les clefs. Il va falloir que je reparte en juin pour agencer ce modeste 80 m², et il me faudra bien deux semaines pour acheter l’essentiel (c’est-à-dire un dressing pour caser mes centaines de paires de chaussures et mes robes). Du coup, j’hésite encore entre faire un saut en Thaïlande pour trouver des objets de décoration ou partir à Bali pour me faire livrer de beaux meubles en teck. Car bien évidemment, je ne vais quand même pas faire comme tout le monde et acheter mes meubles chez LE fournisseur suédois qui a des magasins partout, même en Malaisie !

Kuala Lumpur est desservie par plusieurs compagnies : Malaysia Airline, Singapore Airlines, Emirates Airlines, Qatar Airways, Etihad Airways… Je n’ai que l’embarras du choix. Il ne faut pas que je tarde à prendre mes billets car les vols se remplissent plus vite qu’on ne le croit et je ne voudrais vraiment pas que ce projet tombe à l’eau… « Oh My God », ça serait la fin du monde !